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Œdipe et Antigone, par Bellanger |
Cette histoire, d’un point de vue romanesque, me semble
passionnante. On est chez Sophocle. Le père qui pousse sa fille à lui succéder,
et la fille qui n’en finit pas de supprimer son père, sans jamais vraiment l’assumer.
Comment doivent se passer les réunions de famille ? Il
faudrait quelqu’un comme Patrick Rambaud pour les imaginer et les mettre par
écrit avec la dose d’ironie qui convient. Les visions du père, les ambitions de
la fille ; la dévotion filiale contrariée par les appétits politiques.
Tout cela dans l’attente du Pouvoir Suprême, pour l’amour duquel tout est
permis !
A défaut d’un livre de Rambaud, il faut avertir Marine des
maux qui l’attendent…
Roulements de
tonnerre, posture de tragédien :
« Sais-tu seulement de qui tu es née ? Des tiens,
morts ou vivants, tu es l’ennemi sans le savoir. Et bientôt, s’approchant pas à
pas, terrible, et te frappant tour à tour par ton père et ta mère, la
Malédiction attachée à ton sang te chassera du pays. Alors, toi qui as si bonne
vue, tu seras dans la nuit. Où tes cris n’iront-ils pas demander asile ? »
D’après Sophocle, Œdipe
roi
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